Actuellement fixé à 733 millions d’euros sur l’année, le Conseil départemental prévoit des ajustements au cours de l’exercice 2020 pour permettre de répondre à la situation économique précaire, évidemment lié à la crise sanitaire du covid-19.
Actuellement fixé à 733 millions d’euros sur l’année, le Conseil départemental prévoit des ajustements au cours de l’exercice 2020 pour permettre de répondre à la situation économique précaire, évidemment lié à la crise sanitaire du covid-19.
Des aides et investissements exceptionnels
Le président André Viola prévenait: « le budget 2020, élaboré avant le confinement, sera à l’évidence bouleversé. Nous aurons des dépenses supplémentaires à assumer pour accompagner les citoyens, les entreprises, pérenniser les structures accueillant des personnes âgées ou souffrant d’un handicap et l’enfance ». Parmi les dépenses supplémentaires sur le budget prévisionnel d’origine, le Département a confirmé l’achat de masques pour un montant global de 200 000€. Masques qui iront donc en priorité aux établissements accueillants des handicapés et aux services de la protection de l’enfance. Le Département précise qu’en parallèle, une aide financière sera apportée à 17 médecins internes dans l’Aude.
Concernant les collectivités, le Conseil départemental a approuvé le prolongement du délai de validité des subventions accordées, mais aussi le maintien du calendrier de programmation des aides aux communes malgré la crise, ainsi que le décalage du calendrier électoral, afin de permettre un redémarrage des chantiers dès la fin de la crise.
Entreprises et milieu associatif concernés
Ainsi les dispositifs déjà annoncés en termes de marchés publics (absence de pénalité de retard, délai plus long) notamment vers les entreprises des travaux publics, le Conseil départemental a mis en place des indemnités exceptionnelles à destination des prestataires chargés du transport des élèves handicapés ou de l’Aide à la sauvegarde de l’enfance, et d’activités sportives pour les scolaires car confrontés à des charges fixes malgré la baisse de l’activité.
Or, avec la crise, les recettes fiscales risquent de ne pas être à la hauteur des prévisions, notamment avec les ventes bloquées d’immeubles, alors que le Département perçoit les droits de mutation à titre onéreux, ou des cotisations sur la valeur ajoutée des entreprises, en chute libre au regard de la crise.
De même, ce sont déjà 42 événements sportifs ou culturels financés par le Département et organisés par des associations qui n’ont pu ou ne pourront pas avoir lieu. André Viola a justifié la mise en place d’un fonds d’urgence d’1 M€ à destination de ces structures.
Suivant les recommandations sanitaires étatiques, ce sont donc un tiers des élus présents qui ont validé à l’unanimité l’ensemble des sept points établis lors du dernier conseil. Si de nombreux ajustements seront sans doute nécessaire d’ici la fin de la pandémie, à l’heure actuelle, toute projection précise semble bien difficile.