Figure emblématique du rugby carcassonnais, l’Alzonnais dirige depuis plus de deux ans maintenant l’Association de l’USC. L’occasion de revenir sur son parcours, d’ancien joueur à président, et d’évoquer l’actualité de son club de coeur.
Alain Macchion, pouvez-vous simplement vous présenter, vous et votre parcours au sein du rugby carcassonnais ?
Et bien, je m’appelle Alain Macchion, je suis né à Carcassonne mais Alzonnais depuis toujours, à 15 kilomètres de la préfecture. Une ville qui fournit pas mal de personnalités locales, notamment dans le monde de l’ovalie, comme Régis Blanquet, président de Carcassonne Agglo, Jean-François Cahuzac, responsable délégué fédéral, Gilbert Arranz, délégué fédéral Top 14 et Pro D2, ou encore Jean-Christophe Gastou, président des arbitres.
Ancien seconde ligne, j’avais commencé au REC à l’époque (Rugby Éducatif Carcassonnais). J’ai arrêté ma carrière en 2000, puis pendant deux ans je me suis occupé des juniors à l’USC, avant de partir entraîner deux ans à Limoux, de 2003 à 2005, si ma mémoire est bonne. Par la suite, j’ai un peu coupé avec le rugby sans en être trop éloigné. Enfin, avec le basculement de l’USC dans le professionnalisme, il a fallu juridiquement séparer l’Association et le club qui est devenu une SASP. Marc Gademer, qui a pris la présidence de l’Asso, faisait régulièrement appel à moi et j’essayais de me rendre utile.
Pendant trois/quatre saisons, j’étais là sans réellement apparaître dans l’organigramme, j’y suis officiellement revenu en 2014. Puis suite au départ de Marc en 2016, je lui ai succédé à la présidence de l’Association et je suis également membre de la commission de discipline au sein de la ligue Occitanie.
Quel regard portez-vous sur les résultats de l’USC cette saison, actuellement 5e de Pro D2 ?
Être cinquièmes aujourd’hui, c’est une position honorable. Surtout que le potentiel est là. Avec les co-présidents Frédéric Calamel et Benoît Mestre, arrivés en début d’année, l’inamovible et indispensable Jacques Talmier à la vice-présidence, le club se porte bien. Avec Jean-Pierre Basque à la tête de l’école de rugby, nous nous occupons de la gestions des – de 23 ans, des U18 Crabos, U16 Cadets, Féminines seniors et U18 mais aussi des Minimes jusqu’aux Poussins. Un total de 30 équipes dont 16 sous notre fonctionnement.
Avec un centre de formation agréé pour accompagner les jeunes dans leurs études et/ou projets professionnels. Il y a actuellement 15 joueurs en centre de formation. Nous avons de belles réussites comme Clément Doumenc, 3e ligne qui a fait tout le cursus ici jusqu’à l’équipe première. Carol Raynaud, demi-de mêlée qui avait débuté dans la Haute-Vallée avant de revenir. Maxime Castant, talonneur également formé à Castres et qui a rejoint le centre avant de passer pro. Il y a également du potentiel chez des éléments comme Romain Guyot en deuxième ligne, Romain Favaretto au talonnage, Hugo Bach à l’arrière, Maxime Sidobre à la mêlée ou encore Gautier Pagès en troisième ligne, qui peuvent ou pourront apporter.
Quels sont les objectifs fixés par l’Association cette année ?
L’idéal serait de faire remonter les Espoirs en Elite. Certaines catégories ont été rétrogradées, les Elites en Espoirs fédéraux, les Crabos en U18, les Cadets en U16.
Nous voulons évidemment les faire remonter. Notamment les Espoirs qui sont une véritable vitrine pour l’Association.
Ces derniers ont terminé la première phase premiers, on va donc basculer dans des poules de six, avec dix matchs à jouer et une des deux premières places à aller chercher, pour la qualification pour les phases finales.
Et là, il faudra au moins accéder à la finale pour remonter. Mais l’Association, c’est aussi 450 licenciés, avec des bénévoles qui oeuvrent au quotidien pour la faire vivre, avec les parents qui s’impliquent tous les week-end auprès des jeunes notamment, il faut aussi penser à eux leur rendre hommage.