Une visite de terrain pour faire le point avec les forces vives du projet sur l’état d’avancement de l’extension du chantier du port et sur la situation des pêcheurs dans le département.
Le temps était idéal à la criée de Port-La Nouvelle. Un beau ciel bleu, un soleil généreux et un vent lui aussi très présent, comme à son habitude. Un élément qui a longtemps été considéré comme un handicap mais qui à terme constituera un atout majeur.
Car l’extension du port de Port-La Nouvelle sera en grande partie consacrée au développement de l’éolien offshore, avec en autres le développement d’un nouveau bassin portuaire qui accueillera la filière éolien en mer flottant. Et qui pourrait faire de Port-La Nouvelle un cador européen dans ce secteur.
Accueilli par le directeur du port de pêche et de plaisance Stéphane Puech et le président de la CCI Louis Madaule, Christian Pouget, accompagné du sous-préfet Rémi Récio, effectuait ainsi une première visite de la criée. L’occasion de rencontrer les pêcheurs et ainsi faire face aux problématiques dont ils doivent s’accommoder.
Se posait ainsi la question : comment péréniser l’activité de pêcheurs, avec un nombre de chalutiers en constante diminution, face à la concurrence pas toujours loyale et les coûts de fonctionnement notamment liés au prix du carburant ?
Un projet qui dépassera les 1 milliard d’euros
Une problématique qui demandera certainement du temps pour être résolue. Propriété de la Région Occitanie – représentée hier par Catherine Bossis -, depuis 2008 suite à la loi de décentralisation, le futur grand port s’inscrit pleinement dans la volonté d’accompagner la transition énergétique et l’éolien en mer flottant, en se plaçant en pionnier du développement durable et de l’énergie renouvelable.
Une ambition qui doit profiter à l’environnement, mais également à l’économie locale et régionale ainsi qu’à l’ensemble des habitants de Port-La Nouvelle, qui espèrent bénéficier des retombées économiques de ces projets, tant par les activités générées sur le port que par les effets indirects sur le tissu économique.
La visite préfectorale s’est ainsi poursuivie jusqu’à la SEMOP (société d’économie mixte à opération unique), à proximité du port, lors d’une réunion sur son extension. L’occasion de rencontrer là aussi les différents représentants des entreprises participantes au projet, ainsi que des acteurs principaux dont Henri Martin, maire de Port-La Nouvelle ou encore Yann Wickers, directeur général du port de commerce de Port-La Nouvelle.
Un projet global qui franchira la barre symbolique des un milliard d’euros, avec le développement du ferroviaire, la construction des nouvelles infrastructures liées à la production et la distribution d’hydrogène vert, ainsi que l’installation du parc éolien.