En se connectant sur les applis gratuites estampillées Pays Cathares, l’occasion est donnée de gagner de nombreux cadeaux pour les vacances, tout en redécouvrant l’histoire de nos ancêtres.
Apprendre en s’amusant ou s’amuser en apprenant. Quelle que soit votre motivation première, les applis « Pays Cathare, le guide » et « Castrum, le jeu » permettront aux intéressés de tenter de gagner, chaque semaine jusqu’au 15 août, différents lots allant du coffret découverte au week-end de détente.
Ainsi, chaque semaine sur les réseaux sera posée une question en rapport avec l’épopée cathare. Afin d’y répondre, il faudra se renseigner à l’aide des applications à disposition, pour espérer être sélectionné lors du tirage au sort prochain.
Ce seront au total une vingtaine de lieux incontournables à découvrir, le temps d’une balade virtuelle sur des sites chargés d’histoire. En famille, en couple, avec des amis ou en solo, avide de connaissances ou amateur de jeux, la période cathare livrera tous ses secrets à qui saura y accéder.
Les applis sont à retrouver sur le site Pays Cathare.
Mais les Cathares, c’est quoi au juste ?
Pendant la première moitié du XIIIe siècle, le Midi toulousain, de la Garonne au Rhône, endure une succession de tragédies qui vont conduire à sa ruine et à la perte de son autonomie. Le motif en est la guerre contre les hérétiques aujourd’hui connus sous le nom de « Cathares », nombreux dans la région.
Les plus extrémistes de ses prédicateurs en viennent à condamner l’Ancien Testament et tout ce qui concerne la création du monde terrestre, attribués à une puissance néfaste, le diable. Ils voient par contre dans le Nouveau Testament l’oeuvre du véritable Dieu parce que, par la voix de Jésus-Christ, il annonce le « Royaume de Dieu », lequel n’est pas de ce monde.
Le catharisme tire sa force moins du nombre de ses adeptes que de sa diffusion dans les classes supérieures. « Loin d’être une religion populaire, c’est la religion d’une minorité. Mais cette minorité est celle des puissants : aristocratie rurale et élites urbaines, comme à Fanjeaux, et en de très nombreux autres lieux, les coseigneurs et les consuls réunis », souligne l’historien Michel Roquebert.
Dénommée croisade contre les Albigeois (1209-1229), la guerre sanglante qui aura lieu bénéficiera de l’onction du pape Innocent III. Elle va avoir raison de l’hérésie mais son effet le plus tangible sera l’annexion de la région au domaine capétien du Royaume de France.