« Narbonne, le temps et l’espace », la nouvelle exposition virtuelle est dès à présent accessible gratuitement en ligne.
Déjà la troisième édition de l’exposition retraçant l’évolution de la ville de Narbonne à travers les âges. Toute une sélection de documents inédits mis à disposition par le service des Archives municipales, parmi lesquels plans, cartes ou encore gravures…
Un véritable voyage dans le temps pour cette nouvelle exposition virtuelle qui permet d’en apprendre davantage sur l’évolution urbaine de la Narbonnaise antique.
Une exposition sous-divisée en quatre catégories :
– Narbonne et son centre historique ;
– Une terre de contrastes ;
– L’expansion urbaine ;
– Vues imaginaires de Narbonne.
Retracer l’Histoire à travers des documents authentiques
Dans la première, le coeur de Narbo Martius se livre aux lecteurs, nous sommes alors en 118 av. J.-C., avec une illustration de la cité, qui deviendra capitale provinciale sous Auguste, vers -15 av. J.-C. Une période de prospérité qui verra Narbo se vétir de nombreux édifices, jusqu’au IIIe siècle. Par la suite, une enceinte fortifiée sera bâtie pour faire face à la menace de migrations « barbares » incontrôlées.
Une population qui variera entre 10 000 et 35 000 habitants selon les périodes. D’abord implantée en rive gauche de l’Aude, la ville s’étendra quelque mille ans plus tard sur les deux rives, faisant alors naître les quartiers de Cité et Bourg, reliés par le pont vieux (Pons Vetus), nous sommes alors au XIIe siècle.
L’ère antique mais aussi moderne de la ville, à travers des documents du XVIIIe siècle, est aussi bien détaillée. La Narbonnaise dans son ensemble commence ainsi à être bien décrite. Les fortifications enserrent toujours le cœur de Narbonne, pour une ville qui s’étend désormais entre la Clape et l’étang de Bages. Desservie par de nombreuses voies de communication, le site a gardé son importance stratégique, que ce soit d’un point de vue économique, commerciale et même militaire.
En 1867, la place-forte de Narbonne sera ensuite déclassée, permettant le rachat et le démantèlement de la fortification par la municipalité : en lieu et place des remparts, de nouveaux quartiers et promenades voient le jour. On voit apparaître quelques bâtiments en dehors des fortifications, prémices de futurs quartiers, en particulier à la rencontre des routes d’Espagne, des Corbières, de Carcassonne et du Minervois.
L’urbanisation prend de l’ampleur
Les cent années suivant la démolition des remparts transforment Narbonne telle qu’elle a pu exister pendant presque deux mille ans. La municipalité prend en main l’aménagement de tout le territoire afin de loger les habitants toujours plus nombreux : 30 000 habitants dans les années 1930, 40 000 au début des années 1980.
Les terres agricoles cèdent la place à l’édification de grands ensembles (Razimbaud, Saint-Jean Saint-Pierre) ; Narbonne s’ouvre au tourisme grâce à l’aménagement du littoral à la Nautique ou à Narbonne-Plage. Ainsi, de nombreuses illustrations et lithographies permettent de s’imaginer la Narbonne d’autrefois.
A noter que les Archives municipales de Narbonne sont un service public ouvert à tous, et dépendant de la Ville de Narbonne. Elles sont chargées de la collecte, du tri, du classement, de la conservation, de la communication et de la valorisation des archives produites ou reçues par les services municipaux. Elles peuvent également accueillir des documents confiés par des particuliers, des associations…