Le chantier devrait durer une année entière pour un budget de 3, 5 M€. Le but de l’opération est de consolider les berges et d’aménager une promenade urbaine arborée.
D’une pierre deux coups. Le vaste chantier des berges de la Robine commence ce lundi 16 septembre et devrait durer un an selon le calendrier prévisionnel. Les travaux consisteront à la fois en la consolidation des berges, « dont l’état d’érosion actuel aurait à terme empêché leur usage », indique la Ville de Narbonne, ainsi qu’à leur mise en valeur patrimoniale : une vaste promenade « urbaine et arborée » sera aménagée.
800 mètres rénovés
Plus de 800 mètres de berges, sur la rive gauche, seront ainsi rénovés, depuis le Théâtre jusqu’à l’autoroute. « En plus du remplacement des réseaux, les parcours piétons et cyclistes seront optimisés, afin de favoriser une cohabitation harmonieuse entre tous les usagers », souligne la mairie. Deux espaces distincts seront aménagés avec d’un côté une bande urbanisée dite « active » pour les déplacements doux et de l’autre un espace plus naturel, de type « chemin de halage ».
« La végétation existante sera retirée entre mi-septembre et mi-novembre, sous la supervision d’écologues, afin de protéger la faune locale », précise la Ville de Narbonne. Et d’ajouter : « Les arbres qui avaient été abattus dans le cadre du chancre coloré seront remplacés par d’autres espèces et par des plantations complémentaires, afin de densifier la présence végétale.«
Accès aux berges interdit durant le chantier
L’accès aux berges sera interdit durant les travaux mais une déviation pour les piétons et cyclistes sera mise en place pour contourner le chantier en rejoignant le centre-ville via la voie verte qui passe devant le musée Narbo Via, puis le Théâtre. L’accès sous le pont de l’Avenir est maintenu en direction du Théâtre. Explication avec le schéma (Ville de Narbonne) suivant :
Le coût total des travaux s’élève à 3,5M€, financés à hauteur de 1,5 M€ par la Région, le Département de l’Aude, l’agglomération du Grand Narbonne, les Voies navigables de France (VNF), et l’État. « Situé sur un site classé, le projet a été soumis à des autorisations réglementaires paysagères et écologiques, incluant un permis d’aménager avec autorisation ministérielle et un arrêté préfectoral pour les espèces protégées », précise la mairie.