S’il est encore tôt pour parler de canicule, les premières chaleurs estivales sont quant-à-elles bel et bien là. Il est temps d’inscrire dans les registres municipaux les personnes à risques, pour une prise en charge optimale.
Les chiffres de 2022 illustrent la gravité de la situation climatique, notamment en France :
– Plus de 1 500 records de chaleur battus dans les territoires ;
– 10 mois de l’année plus chauds que la normale (seuls janvier et avril font exception) ;
– juin 2022 détient le record de la vague de chaleur la plus précoce jamais enregistrée au niveau national ;
– 93 départements concernés par des restrictions d’eau ;
– 75 départements en situation de crise sécheresse.
– Avant 1989, le nombre de jours de vagues de chaleur* était en moyenne de 1,7 ; depuis dix ans, il atteint les 9,4.
Des vagues de chaleur et canicule qui ont eu des impacts significatifs sur notre santé, et encore plus chez les populations vulnérables. Personnes âgées ou enfants, tous sont affectés irrémédiablement par la montée du mercure.
Quatre axes de lutte contre le phénomène sont mis en place par l’Etat :
– limiter les impacts sur la vie quotidienne des Français ;
– assurer la continuité des services publics essentiels ;
– assurer la continuité de la vie économique ;
– protéger les milieux et ressources naturels.
Un panel de mesures pour répondre à ces problématiques
Il est nécessaire de recenser les personnes vulnérables. Il est important que les proches, tuteurs ou curateurs les inscrivent dans les registres communaux pour permettre aux différents services participent à la vérification de leur état de santé.
Personnes âgées, fragiles, isolées et/ou en situation de handicap, des agents de préventions peuvent être habilités à maintenir des contatcs réguliers durant tout l’été. Des guides de recommandations seront également distribués pour savoir comment agir en fonction de la situation.
Sensibilisation et campagne de communication, recensement des îlots de fraîcheur et des fontaines publiques dans les communes, diffusion de messages de prévention dans les lieux et transports publics, diffusion de SMS par les opérateurs de téléphonie… Tous les moyens sont bons pour minimiser les risques.
Autres astuces pour lutter chacun à son échelle : fermeture des volets, stores et rideaux, laisser entrer l’air la nuit, limiter le recours aux appareils électriques et/ou de cuisson, utiliser des équipements pour se rafraîchir (climatiseur, ventilateur…), boire et conserver une hydratation constante pour lutter contre la chaleur. Autant de conseils qui peuvent avoir de l’impact chez soi.
*Est appelée vague de chaleur (ph. DR) selon Météo France : un épisode caractérisé par une chaleur intense, de courte durée ou par des températures élevées qui perdurent dans le temps. Cette définition est adaptée au climat de chaque territoire. On parle de vague de chaleur nationale lorsque la température moyenne quotidienne nationale dépasse 25,3 °C.