Carcassonne Agglo a initié une opération financée par l’État permettant à 1000 jeunes en situation de précarité de bénéficier d’une aide alimentaire de 200 € à utiliser auprès de producteurs locaux.
L’opération Mon p’tit panier a retenu 1000 jeunes de l’agglomération de Carcassonne. Six d’entre eux ont déjà reçu un premier versement de 50 € début avril. Ce dispositif vise à offrir aux jeunes en difficulté un accès à une alimentation saine et équilibrée tout en soutenant les agriculteurs locaux. Carcassonne Agglo pilote ce programme, doté d’une enveloppe totale de 200 000 €.
Fonctionnement du dispositif
Les bénéficiaires recevront 200 €, via une application mobile, à dépenser chez des producteurs et points de vente locaux agréés. Une douzaine de professionnels ont déjà adhéré au dispositif, et la Chambre d’agriculture ainsi que la MSA encouragent d’autres producteurs à les rejoindre.
Les 1000 jeunes sélectionnés téléchargent l’application et reçoivent un identifiant et un code. Les agriculteurs et commerces participants sont géolocalisés et cartographiés. Lors des achats, les jeunes scannent un QR code pour débiter directement la somme. La première enveloppe sera de 50 €, suivie de versements de 20 € à utiliser dans les 7 mois. Les six premiers bénéficiaires ont déjà effectué des achats chez Borieta à Carcassonne.
Critères de sélection
Mon p’tit panier s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans (28 ans pour les personnes en situation de handicap) résidant sur le territoire. Les étudiants boursiers sont prioritaires, mais il n’est pas obligatoire d’être étudiant pour en bénéficier. Les candidats doivent avoir réalisé un bilan social avec une assistante sociale via une Maison des solidarités ou le Crous. Pour les autres, la MLOA évaluera leur situation.
Des ateliers de cuisine seront également proposés, notamment pour les jeunes validés par la Mission locale ouest Audois, afin de les aider à adopter de meilleures habitudes alimentaires.
Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de l’opération nationale Mieux manger, financée par l’État.
A. G.
Photo : les jeunes en difficulté pourront manger plus sainement. ©DR