Des mois de préparation, trois jours intenses et le Festival Les Enfants au cinéma est déjà rangé dans la case des beaux souvenirs. La deuxième édition a mis en ébullition Ouveillan et Sallèles d’Aude, les deux communes qui accueillent cet événement appelé à perdurer et grandir. L’imaginaire n’a pas de limite.
Sébastien a embrassé Belle. Jack Sparrow a surgi de nulle part. Lili a transporté son accent jusqu’aux plaines audoises. Ce sont des images qui resteront. Celles d’un week-end prolongé placé sous le signe du cinéma, de l’enfance et des souvenirs.
Des souvenirs comme les expressions de Mimi-Siku de retour 28 ans plus tard. Sans Maïtika heureusement ! Les Enfants au cinéma, en mode festival, c’est un peu notre madeleine de Proust. Une valse de beaux sentiments partagés avec ceux qui ont offert ces moments rares.
Cette année, Ouveillan et Sallèles ont vu débouler un vent de fraîcheur avec les jeunes comédiens du film de Christophe Barratier Le temps de secrets ou encore celui qui interprète le héros de la dernière version de Belles et Sébastien. Baptiste Negrel, Tristan Margheriti, Lucie Loste et Félix Bossuet ont pris beaucoup de photos et signé un grand nombre d’autographes.
Ils ont surtout raconté, raconté et partagé leur expérience de jeunes acteurs placés soudain sur le devant de la scène ou plutôt du grand écran. Ludwig Briand a aussi témoigné de ce qu’il a vécu il y a presque trente ans déjà alors qu’il était le petit héros d’Un indien dans la ville avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.
« La magie du cinéma et celle de l’enfance »
Sa vie a changé depuis, mais il n’a rien oublié. Celle de Joris Faucon-Grimaud aussi a bien changé. Son film de «fan» sur la naissance de Voldemort (l’ennemi de Harry Potter) a fait un carton et elle lui a ouvert des portes. Celles du cinéma également pour l’un des comédiens du court métrage : Frédéric Souterelle plus habitué aux planches du théâtre.
Ravi de son passage à Ouveillan et Sallèles d’Aude, il a promis de revenir l’an prochain. Juste pour le plaisir. C’est d’ailleurs ce qu’a fait, cette année, le jeune acteur de L’école buissonnière. Jean Scandel, sans film à présenter, était là. Pour retrouver des amis rencontrés un an plus tôt.
Un état d’esprit que peut ainsi résumer Antoine Ros, directeur de l’événement : « L’ADN du festival est de vivre ici et de faire vivre au pied des deux clochers la magie du cinéma et celle de l’enfance. Le Festival des Enfants au cinéma est un joli cadeau d’automne. » Avec son alter-ego Etienne Garcia, il planche déjà sur l’édition 2023 qu’ils veulent encore plus riche. Ouveillan et Sallèles sont déjà impatients de revivre ces moments magiques autour du 7e Art.
Casting, ils étaient là
En plus des comédiens cités, le Festival 2022 a accueilli Violette Barratier, Ambroise Michel (parrain de l’édition), Grégoire Champion, Jean-François Malet, Stéphane Zidi, Jean-Claude Baudracco, les musiciens et chanteurs du Patio des Arts du Grand Narbonne (ciné-concert et hommage à Jacques Perrin), l’Harmonie de Narbonne (concert de clôture), Lancelot Perrin.
Lors de la cérémonie de clôture, le court métrage Le Grimoire a été projeté. Ce film a été réalisé par et avec les élèves de l’école Saint-Joseph de Narbonne, lesquels ont eu droit aux honneurs du Festival en guise de conclusion d’une incroyable expérience (photos : Anaïs Charlet).