La mobilisation prend de l’ampleur. Le cap des 18 000 signataires a été franchi pour ce patrimoine audois en quête de reconnaissance.
Aujourd’hui plus que jamais, les citadelles du vertige continuent à vivre au présent. La candidature pour intégrer le patrimoine mondial de l’Unesco continue de mobiliser dans le département. Et pas seulement, puisqu’en Australie, en Belgique, à Singapour, au Chili, au Maroc, ou encore aux Etats-Unis, les citadelles y ont également trouvé des défenseurs.
De fait, la Cité de Carcassonne, les châteaux d’Aguilar, Quéribus, Lastours, Peyrepertuse, Puilaurens, Termes et Montségur ont su fédérer autour de leur histoire et de leur prestance, pour bénéficier aujourd’hui d’un vrai soutien populaire. Si vous souhaitez à votre tour apporter votre pierre à ces beaux édifices, il suffit pour cela de remplir le formulaire en ligne.
La candidature fait son chemin
Ainsi, la candidature des citadelles du vertige au patrimoine mondial de l’Unesco ne s’apparente plus à une douce utopie. Désormais, après être entrée dans la phase d’élaboration du plan de gestion du bien, la charte d’engagement autour de la candidature a bel et bien été validée.
Aujourd’hui, elle doit être mise en application en réunissant les différents acteurs de l’association Mission patrimoine mondial, afin de se rapprocher de l’objectif désigné. Pour cela, un travail est mené en collaboration directe avec l’ensemble des parties prenantes du projet, dans l’espoir d’un dénouement positif.
Si la mobilisation est toujours présente pour défendre ce pan entier du patrimoine audois et français dans son ensemble, les citadelles du vertige, érigées pour protéger la frontière commune avec l’Aragon dès le XIIIe siècle, se laissent aujourd’hui volontiers découvrir.