La pomme de terre audoise du Pays de Sault est tout sauf un produit banal.
Cultivée en altitude par des coopérateurs passionnés, elle possède cinq variétés et fait partie, depuis dix ans, de la marque Pays Cathare.
Ce qui en dit long sur sa qualité.
Ce n’est jamais par hasard que l’on se retrouve devant les caméras d’Objectif Top Chef.
Margot Morisot, productrice audoise de pomme de terre a eu tout le loisir de vanter les qualités de la patate audoise, autrement appelée la patane.
Vous allez dire : la pomme de terre, quoi de plus banal ?
Des frites, une purée et hop !
Détrompez-vous.
La pomme de terre du Pays de Sault n’est pas comme les autres et elle fait la fierté des quatorze adhérents de la coopérative du Pays de Sault, créée en 2010 et qui produit la bagatelle de 250 tonnes de pommes de terre par an sur 25 ha donc 7 en agriculture biologique.
Le bénédice de la situation géographique
On la dit authentique et délicieuse et faisant le bonheur des gourmands et fins gourmets. «On peut la préparer cuite à l’eau cuite ou au four, en écrasé, en purée et même en frites. Elle est gastronomique et on la trouve sur toutes les tables et même celle des grands chefs étoilés audois», affirme Margot Morisot.
Marque Pays Cathare depuis dix ans maintenant, la pomme de terre du Pays de Sault tire le bénéfice de sa situation géographique.
Elle pousse en altitude et ce n’est en rien anodin. «C’est une pomme de terre de montagne, ce qui garantit sa qualité et sa conservation. Elle n’est pas lavée avant d’être mise en sac», indique Margot Morisot.
«Contribuer à la juste rémunération des producteurs»
Ce produit haut de gamme n’est pas non plus arrosé, l’altitude faisant le travail nécessaire. Cultivée entre mai et septembre, elle est récoltée tardivement, ce qui a une incidence positive sur sa conservation.
Et de fait sur sa réputation qui n’est plus à faire. Ce qui n’empêche pas Margot Morisot de porter la bonne parole des coopérateurs qui mouillent la chemise au quotidien.
Sur le thème gagnant-gagnant. «Mangez et appréciez un produit local tout en contribuant à la juste rémunération des producteurs.»
Le message est passé.