L’individu, âgé d’une trentaine d’années, était jugé au tribunal correctionnel de Narbonne ce mardi 28 mars.
Les faits remontent au 3 janvier 2022. Le maire de Leucate Michel fait la découverte de menaces dont il fait l’objet. Après un dépôt de plainte le lendemain, les policiers, qui avaient également subi des menaces provenant du même individu, saisissent la plateforme Pharos (outil gouvernemental pour signaler les comportements ou contenus illicites en ligne).
Quelques jours plus tard, l’ancienne députée du Tarn Marie-Christine Verdier-Jouglas, en poste au moment des faits, était également la cible de messages insultants et menaçants. Le motif de ce déferlement de violence restait toujours un peu flou.
L’auteur a justifié ces messages à propos du maire de Leucate, l’accusant d’hypocrisie. Lors de son audition il déclarait : « on l’entend dire qu’il y a du travail alors que ce n’est pas vrai ». Concernant la députée, il prétend avoir répondu après avoir été interpellé sur les réseaux par l’élue. Il ne se rappelait d’ailleurs plus du sujet de conversation.
Déjà connu des services de police, consommateur de cannabis, le tribunal l’a finalement condamné à 12 mois de prison dont cinq mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans. Il a également obligation de suivre un protocole de soin, de travail et de formation, tout en étant interdit de porter une arme et d’entrer en contact avec les personnes menacées.