L’histoire commence lorsque six loups originaires de Lettonie devaient venir intégrer le parc zoologique Ecozonia, dans les Pyrénées-Orientales. 3000 km d’un voyage, de Riga à Cases-de-Pène, qui ont finalement abouti à leur arrivée, le 24 janvier 2021.
Problème, et non des moindres : quatre d’entre eux parviendront à s’échapper dès le lendemain. Ainsi, deux seront abattus le jour même, alors que le cadavre d’un troisième sera découvert un mois plus tard à proximité de Salses, toujours dans les P.-O.
Depuis ce 22 janvier, la préfecture de l’Aude officialisait la présence d’un « loup de lignée lettone dans le Razès ». S’il est aujourd’hui impossible d’affirmer que cet animal est toujours dans le département, il est en revanche avéré que d’autres specimens sont bel et bien présents.
La plus grande crainte pour les éleveurs et agriculteurs était celle de voir une meute se constituer. Une hypothèse rapidement écartée par le sous-préfet de Limoux Patrice Bouzillard : « Le loup du Razès est un mâle ; tout comme celui qui navigue entre Tarn, Hérault et Aude, qui était impliqué dans une attaque à Castans. Mais aussi le loup letton ».
Trois individus mâles (au minimum), qui aujourd’hui témoigne d’une pression accrue exercée dans le département depuis plusieurs années. Une situation qui inquiète, sachant que ces individus peuvent aisément parcourir plus de 50 kms par jour, et ainsi rendre leur évolution difficilement mesurable.
Le nouveau rapport préfectoral actait ainsi l’accroissement de la présence du loup dans le département. Ainsi, le nombre de communes où la prédation du loup est jugée possible, est ainsi passé de 28 à 66.