La Palme est fier de son jeune espoir Enzo Lelong, 19 ans. Un sportif d’avenir qui est en train de se forger une sacrée réputation en kickboxing et savate boxe française. Nanti de plusieurs titres nationaux, il rêve de briller sur la scène internationale.
D’abord, comment s’est passé ce gala Kick Night à Agde, samedi 30 novembre ? Gala que tu attendais avec impatience…
On peut dire que ça s’est très bien passé. C’était un combat très engagé avec une liaison pieds-poings, face à un adversaire argentin que j’ai battu.
Comment est-tu venu aux sports de combat ?
Mon père a pratiqué la boxe française à l’époque en 1998. Il était à Port-la-Nouvelle avec Carbou, coach de savate boxe française. C’est là qu’il a décidé de m’inscrire à la boxe dès mes 5 ans. C’est devenu une passion pour moi.
Y a-t-il une discipline dans laquelle tu es le plus à l’aise ?
Je ne dirais pas qu’une seule. Celles où je me sens effectivement le plus à l’aise sont le kickboxing, la savate boxe française et le full contact.
Etre sportif de haut niveau, ça change quoi pour ton développement ?
C’est un peu différent en terme de préparation mais, au final, mon objectif est toujours la même : être champion mondial.
Quelle importance a ton père dans ta progression ?
Le plus important, c’est qu’il soit là pour moi dans ma préparation la plus difficile : l’alimentation, le physique et le mental, et surtout la motivation.
À la fois père et coach, n’est-ce pas parfois un peu compliqué ?
Non, franchement, ça va. Il faut savoir que beaucoup de boxeurs ont un père qui assure également le job de coach. Tous les deux, on se comprend quand on parle de choses spécifiques ou un peu complexes.
Est-ce important pour toi de t’entraîner à La Palme ?
Oui, vraiment puisque c’est à domicile et surtout tout à côté chez moi. Pour un petit village comme La Palme, c’est bien d’essayer d’avoir un sportif de haut niveau.
Que ressens-tu quand tu lis que tu es un jeune prodige ?
Je ne vous cache pas que ça me fait un peu bizarre mais je pense qu’en grandissant,
je vais comprendre certaines choses.
Le statut de semi-pro te va-t-il bien ou espères-tu encore grimper d’un étage ?
Semi-pro , c’est bien parce qu’il y a les protections et que beaucoup de combats seniors se jugent au temps. Ce qui ne m’empêche pas de rêver à une carrière pro pour boxer lors de certains événements mondiaux comme le One championship ou encore le Glory.
Quels sont les domaines dans lesquels tu dois encore progresser ?
Peut-être sur ma mentalité et je sais que je dois être bien concentré sur l’avancée de mon futur projet.
Quels sont tes objectifs à moyen terme ?
Etre champion européen et mondial !
Propos recueillis par notre correspondant local