Insolites ou instructives, voici cinq anecdotes sur le réveillon du Nouvel an

access_time Publié le 31/12/2024.

Le passage à la nouvelle année est toujours un moment festif, célébré depuis des lustres traînant avec lui une ribambelle d’us et coutumes. En voici cinq passés à la loupe.

Autour de la table, enrichie pour l’occasion de bulles et de décorations de tout genre, les discussions devront aller bon train, animées par les bilans, les réussites et les inquiétudes de cette année hors norme. 

Pour alléger l’ambiance et divertir les convives, Hérault Tribune a sélectionné cinq anecdotes surprenantes sur le Nouvel An.

Un estomac chanceux

La fête du Nouvel An serait d’origine romaine. D’après les informations collectées par les historiens, il s’agissait très probablement d’une fête païenne qui se tenait dans la nuit du 31 décembre.

Selon eux, les Romains organisaient un long repas en attendant le changement d’année. Plus il y avait de plats, plus l’année allait être prospère et abondante…

Saint-Sylvestre, pourfendeur de dragon

Le 31 décembre, le calendrier rend hommage à Sylvestre, ou Saint-Sylvestre, le 33e Pape de la chrétienté. Il occupa cette fonction pendant 22 ans, de 214 à 335, sous le règne de l’empereur Constantin le Grand. Défenseur de la divinité de Jésus, il serait lui-même à l’origine de plusieurs miracles. Certains textes mentionnent qu’il aurait ressuscité un taureau, d’autres qu’il aurait vaincu un dragon.

Si son tableau de chasse a de quoi impressionner, on peut se demander pourquoi le dernier jour de l’année lui est consacré. La réponse est simple : il s’agirait d’un hasard de calendrier. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, le Nouvel An n’a pas toujours été célébré à cette date…

Le 1er janvier n’a pas toujours été le premier jour de l’année

Le début de l’année a lui aussi connu ses changements. Ce serait l’empereur Jules César qui aurait fixé pour la première fois le Jour de l’An au 1er janvier, en référence à Janus, dieu des portes et des commencements. Mais la date a été déplacée à plusieurs reprises. Sous le règne de Charlemagne par exemple, la nouvelle année commençait le 25 décembre. Elle débutait le jour de Pâques pour les Capétiens.

Il faudra attendre 1564 pour qu’un édit de Charles IX fixe la date actuelle du Nouvel An, avant une nouvelle modification temporaire à la Révolution.

Un baiser magique

La tradition du baiser sous la branche de gui à minuit proviendrait des Celtes, persuadés des vertus médicinales et magiques de cette plante.

Par le passé, il était coutume de récupérer une branche de gui auprès d’un druide et l’attacher dans sa maison. Quand des invités se présentaient, l’usage voulait qu’on les embrasse sous la plante pour leur porter chance. 

Les étrennes, tradition millénaire

Peu de gens le savent, mais la tradition des étrennes est millénaire. C’est sous le règne du roi sabin Tatius, à Rome, que la coutume est apparue. D’ailleurs le mot “étrennes” vient du mot latin “strena” qui désigne un cadeau que l’on fait pour apporter un bon présage. A l’époque, ce n’était pas de l’argent qui était remis mais des rameaux de verveine, une plante de grande valeur pour les Romains en raison de ses vertus médicinales.

Avec le temps, la tradition a évolué et la verveine a laissé sa place à des cadeaux sucrés (figues, miel…), puis à de l’argent. Contrairement à aujourd’hui, où les étrennes sont généralement remises aux pompiers, concierges et enfants, ces cadeaux étaient destinés aux personnes les plus importantes de Rome.

L’Écho du Languedoc

Photo : Illustration fête du Nouvel an © Corelens.

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