Près de 300 départs de feu ont été constatés depuis le début de la campagne « feu de forêt », le 25 juin dernier. Si la majeure partie est d’origine involontaire, le reste en revanche est le fruit d’actes criminels.
Au final, la responsabilité humaine est constatée sur les 300 départs de feu cet été. Fruit d’une bêtise inconsciente ou d’un comportement volontairement dangereux, ce sont déjà plusieurs milliers d’hectares qui sont littéralement partis en fumée dans le département.
Les grosses vagues de châleur, cumulées au vent permettant une rapide propagation des flammes, ont rendu la tâche des pompiers de l’Aude et d’ailleurs particulièrement difficile.
Enquêtes sur les origines de 73 incendies encore à déterminer
Thierry Bonnier, le préfet du département, avait d’ailleurs rappelé la nécessité de redoubler de vigilance : « l’emploi du feu est interdit à moins de 200 mètres de tout espace combustible. Sont notamment interdits les incinérations de végétaux et de déchets et le fait de fumer en forêt ou d’emprunter les pistes forestières en voiture. Le respect de toutes ces consignes vise la préservation de notre patrimoine forestier et la sécurité de tous ».
Avant de poursuivre : « Ces actes inacceptables seront réprimés avec la plus grande rigueur. Dans ce cadre, des patrouilles de surveillance par terre et par air sont renforcées. La cellule de recherche des causes d’incendie réunissant gendarmes, pompiers et forestiers a été sollicitée pour identifier les causes de 73 incendies ».
A noter qu’en raison du niveau de risque actuel, l’accès aux massifs de La Clape et Sainte Lucie, Fontfroide, Pinèdes Crémades sont interdits (sauf pour la chasse au sanglier par dérogation les mercredi, samedi et dimanche jusqu’à 12h).
Et de rappeler qu’en cas de mise à feu et d’incendie, volontaire ou non, les peines peuvent aller d’un an d’emprisonnement et 15000€ d’amende à 10 ans d’emprisonnement et 150000€ d’amende.