« La fin de la libération de Marioupol est un succès » s’est exprimé le président russe Vladimir Poutine, il ya deux heures. La quasi-intégralité de la cité portuaire du Donbass est désormais sous contrôle russe.
Seul subsiste une ultime poche de résistance sur le site industriel d’Azovstal, assiégé et complètement verrouillé par l’armée russe. Le Kremlin a indiqué ne pas vouloir lancer un assaut frontal sur les 2 000 soldats ukrainiens toujours retranchés sur le site, préférant assiéger les derniers combattants.
« Il faut penser […] à la vie et à la santé de nos soldats et de nos officiers, il ne faut pas pénétrer dans ces catacombes, et ramper sous terre », a poursuivi le président russe. « Bloquez toute cette zone de manière à ce que pas une mouche ne passe. »
Un couloir humanitaire toujours désepérément attendu
Il devait avoir lieu hier, mercredi 20 avril, pour évacuer les derniers civils toujours sur place, mais il n’a pu être mis en place. Russes et Ukrainiens se renvoyant la responsabilité de cet échec, la situation à Marioupol est aujourd’hui cataclysmique, plus de 20 000 morts seraient recensés parmi les civils.
En parallèle, alors que l’armée russe a augmenté sa présence dans le sud et l’est de l’Ukraine, le ministère ukrainien de la Défense faisait état de plusieurs « tentatives d’assaut » dans les régions de Kharkiv et Lougansk (ph. DR).