Guerre en Ukraine : la Russie contrainte à reculer

access_time Publié le 16/09/2022.

La contre-attaque ukrainenne massive lancée le 4 septembre a permis de libérer près de 6 000 km2 de terrain de l’occupation russe, en majorité dans la région de Kharkiv. Un important revers pour les envahisseurs, qui a même été admis par les médias russes.

Après avoir connu des premiers mois très difficiles, l’Ukraine, à l’image de son armée et de son président, a tenu bon. Longtemps stabilisée, la ligne de front connaît aujourd’hui une évolution notable, en particulier autour de la région de Kharkiv, longtemps aux mains des Russes.

Ce sont près de 6 000 km2 de terrain qui ont été « récupérés » par l’armée ukrainienne. Un revers massif directement pour le Kremlin, de plus en plus contesté au sein même des instances politiques. Une situation qui dure et qui semble empirer sur le front, contribuant de plus en plus à l’apparition de voix dissonantes dans la société russe.

Une centaine de chars russes mis hors service en quelques jours

Une centaine d’heures aura suffi à détruire une centaine de chars russes aux alentours de Kharkiv, épicentre de la contre-attaque. Cela représenterait près de la moitié des chars de la 4e division des forces armées russes. Quelques jours auront donc permis de sensiblement affaiblir l’appareil militaire russe, un coup de force qui illustre également les capacités offensives ukrainiennes.

D’après le magazine américain Forbes, cette division blindée, l’une de plus prestigieuses des armées russes, a subi tant de dégâts qu’il faudra des années pour en reconstituer ses stocks de chars et matériels. Une véritable démonstration de force de la part de Zelensky, qui montre ainsi que l’Ukraine dispose d’un potentiel offensif susceptible de changer la done.

Politiciens et militaires commencent à être critiqués, mais pas Poutine

C’est une évolution qui mérite d’être signalée, au sein des médias russes, des doutes sont de plus en plus émis envers les politiques et militaires russes, suite aux progrès de la contre-offensive ukrainienne. Des langues qui se délient, alors que l’unité médiatique affichée pendant de longs mois a semble-t-il volé en éclat.

Mais dans cette remise en question de l’état-major et des décisionnaires politiques, un homme échappe à toute critique, et c’est évidemment le maître du Kremlin. C’est la ligne à ne pas franchir. Car critiquer Vladimir Poutine ou sa guerre en Ukraine peut en effet se montrer dangereux. Le journal Novaïa Gazeta est le dernier média russe en date a en avoir payé le prix.

La Cour suprême russe a en effet révoqué, le jeudi 15 septembre, l’autorisation de diffusion de son site internet du journal d’investigation. Une décision qui fait suite à trois plaintes déposées fin juillet par le gendarme des médias russes, Roskomnadzor. Début septembre, déjà, un tribunal de Moscou avait révoqué la licence de la version papier du journal.

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