Une brigade fixe et une brigade mobile seront ainsi ajoutées au dispositif de sécurité du département.
L’annonce a été faite en direct ce lundi 2 octobre par le Président de la République Emmanuel Macron, lors d’un déplacement à Tonneins dans le Lot-et-Garonne. Le chef de l’Etat a ainsi dévoilé la liste des 238 brigades de gendarmerie nationale qui ont été retenues.
Une mesure qui vise tout aussi bien à renforcer le service public de la sécurité sur le territoire, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance.
Des nouvelles brigades fixes ou mobiles qui proposeront aux habitants des services publics tels que l’accueil du public, des victimes, la prise de plainte et qui renforceront la présence des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire. Elles viendront s’ajouter aux 31 brigades de gendarmerie déjà existantes dans le département de l’Aude.
238 brigades créées : un projet à 15 milliards d’euros
C’est un véritable travail de concertation issu du souhait d’Emmanuel Macron. A la demande du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chaque préfet a mené entre septembre 2022 et avril 2023 avec les maires et les différents élus locaux une concertation pour évaluer les différents besoins et nécessités de chaque territoire.
Après la présentation des résultats au Président de la République, deux villes audoises ont ainsi été retenues dans le département. A Palaja tout d’abord, où une brigade de gendarmerie fixe sera installée, puis à Quillan, où une brigade de gendarmerie mobile verra le jour.
Dans le Lot-et-Garonne, Emmanuel Macron a notamment déclaré : « Nos compatriotes veulent de l’ordre et de la sécurité et une vie tranquille » et évoquant un « réinvestissement historique ». Une création de brigades qui s’étalonnera jusqu’en 2027, pour un coût global de 15 milliards d’euros. Cela devrait entraîner le recrutement de 2144 gendarmes, au sein de ces 238 nouvelles brigades. Elles viennent s’ajouter aux 3500 brigades déjà existantes.