L’exposition* de Philippe Shangti qui a déjà rassemblé 10000 visiteurs, joue les prolongations au Musée des Beaux-Arts à Carcassonne. Dernières chances jsuqu’au 31 octobre pour y accéder.
« Depuis toujours je n’ai qu’un leitmotiv : dénoncer les vices de notre société, pointer du doigt les comportements humains et ainsi faire de mon art des combats, pour réveiller les consciences. »
Philippe Shangti propose notamment de découvrir 4 nouvelles œuvres de son répertoire dont sa sculpture « Babies are Hope » ainsi que trois tableaux de grande taille « Luxury Corrida », comme son nom l’indique sur le thème de la tauromachie, « Welcome on board » et « Earth resurrection » sur le thème de la pollution.
Chaque thème évoqué est pour l’auteur source d’une collection : la pollution, la condition féminine, la drogue, la torture faite aux animaux… Ainsi chaque année, Philippe Shangti réalise des œuvres portant un message très engagé par le biais d’un esthétisme poussé à son paroxysme et des couleurs exacerbées.
Provocateur et transgressif
Installé en Andorre, il expose dans le monde entier depuis plus d’une dizaine d’années. En 2019, il a notamment représenté la principauté à la Biennale d’art contemporain de Venise, qui avait pour thème : « Puissiez-vous vivre à une époque intéressante… »
Ses photographies sont composées comme des peintures, où sa signature apparaît sur le corps de ses modèles mis en scène. Volontiers provocatrices et transgressives, l’artiste souhaite véhiculer un message fort par une image esthétique qui permettra de rester dans les mémoires.
Ses œuvres de grand format, voire pour certaines monumentales, s’inscrivent parfaitement dans les salles de l’ancien présidial. Installations, sculptures et une quinzaine de photos grands formats seront présentées dans les salles d’exposition temporaire.
Philippe Shangti a donc choisi un panel de ses différentes collections : « No prostitution here », « Art Vs Drugs », « No pollution here », « No animal killer here » ainsi que la dernière collection «Beauté sauvage» dans laquelle la mythologie grecque a inspiré une de ses œuvres qui sera présentée au public « Le jugement de Pâris ».
*Une exposition libre d’accès, prolongée jusqu’au 31 octobre.