Vendredi dernier se tenaient les Assises de l’eau pour répondre à des problématiques environnementales très actuelles.
Une mi-novembre où le mercure affichait encore plus de 20 degrés, comme pour rappeler que les interrogations liées au climat se font toujours plus nombreuses. Lors de ces assises, c’est donc la question de l’eau qui était mise en avant.
En présence notamment de Régis Banquet pour représenter Carcassonne Agglo, de Daniel Dédies pour représenter le Conseil départemental, de Philippe Andrieu du Conseil Régional, et du préfet Thierry Bonnier en représentant de l’Etat, un ensemble d’acteurs réunis pour parer aux pires éventualités.
« La guerre de l’eau n’aura pas lieu »
« Ce à quoi nous avons assisté cet été, c’était du jamais-vu. Ce n’est que le début… » annonçait d’emblée le préfet Thierry Bonnier, alarmiste quant à la situation du changement climatique. Entre canicules qui assèchent les nappes phréatiques, et inondations exceptionnelles – voire mortelles – certaines années, c’est un état des lieux inquiétant qui était dressé.
« La guerre de l’eau n’aura pas lieu. C’est ensemble que nous trouverons des solutions. Non pas des solutions momentanées, mais globales. Et c’est grâce au concours de chacun que nous parviendrons à surmonter ces situations. »
Des discours introductifs conclus par le préfet, et qui ont laissé place à des tables rondes pour permettre des débats et élaborer des pistes de résolution sur des questions très précises : comment lutter contre le « trop d’eau » et comment lutter contre le manque d’eau.
Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-la Napoule et vice-président de l’agglomération Cannes-Lérins (Alpes-Maritimes), Nicolas-Gérard Camphuis co-directeur du Centre Européen de Prévention du Risque d’Inondation (CEPRI) et Eric Menassi président du Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières de l’Aude (SMMAR) étaient les premiers appelés.
Des débats qui marquaient le début d’une grande concertation qui va durer pendant plusieurs semaines, où tous les acteurs auront un rôle à jouer dans l’intérêt du plus grand nombre. Si les prévisions environnementales pour l’avenir semblent bien sombres, il faudra bien trouver le moyen de répondre à ces enjeux, toujours plus pressants.