A l’occasion d’une conférence de presse donnée à Gruissan, le candidat aux législatives sur la deuxième circonscription de l’Aude a tenu à se positionner en tant que défenseur des travailleurs audois.
Un point-presse organisé autour de la thématique travail, où le candidat Vasseur a revendiqué ses engagements en faveur de ceux qu’il qualifie d’ « oubliés ». « Défendre le travail, les petits métiers, les savoir-faire oubliés, défendre la conversion et la reconversion à tout âge, lutter contre la retraite à 65 ans telle qu’elle est proposée par Emmanuel Macron, défendre les filières manuelles à l’école et les interventions de professionnels de métiers d’artisanat dans les classes. »
« C’est lors d’un échange avec les pêcheurs, à Gruissan, que j’ai vraiment compris la nécessité d’être auprès de ceux qui incarnent les petits métiers. Aujourd’hui, certains « grands », certaines grosses entreprises tentent de casser les petits métiers, les artisans, les commerçants. Par une concurrence déloyale ou par des pratiques qui sont en dehors de la loi ».
Défenseur de « la France Courageuse »
Un candidat qui affirme connaître les difficultés du monde du travail : « J’ai connu le salariat, j’ai eu une entreprise, j’ai été indépendant, j’ai connu l’attente sur les bancs de Pôle Emploi. Je sais la dureté de ce monde quand vous n’avez plus de travail. Il n’y a pourtant pas de fatalité. Nous pouvons agir collectivement pour que chacun retrouve la maîtrise de son destin. »
Comme proposition, Baptiste Vasseur entend ainsi utiliser sa permanence parlementaire pour créer des rendez-vous de l’emploi. « Une proposition qui n’a pas pour ambition de remplacer Pôle Emploi ou tout autre service d’accompagnement, mais de faire des matinées, journées portes-ouvertes dans la permanence du député afin de faire connecter des chefs d’entreprises, des artisans, commerçants avec des demandeurs d’emploi ou des personnes en conversion professionnelle. »
En conclusion, le candidat de centre-gauche, membre du parti Education, Démocratie et Dignité, réaffirmait sa volonté de toujours rester au plus près des Audois. « Pendant mon tour des régions à la rencontre de la France du travail, à travers mon initiative la France Courageuse, j’ai soutenu les salariés de la SAM en Aveyron qui luttaient contre la fermeture de leur usine. »
« Ce que je souhaite, c’est incarner une gauche de la vraie vie. Je souhaite revenir à cette gauche qui était aux côtés des travailleurs, des oubliés, des petits gens, des artisans, des bénévoles, les mis de côté. »
(Ph. DR)