L’Unesco alerte sur l’accroîssement des risques de raz-de-marée en mer Méditerranée. Des risques dans les trente prochaines années jugées comme « très élevés ».
La France bénéficie de richesses littorales particulièrement développées. Sa côte méditerranéenne est l’un des lieux touristiques les plus prisés durant la période estivale. Selon l’Unesco, on apprend que les risques de tsunami sont bien réels en Méditerranée et pourraient même s’intensifier dans les décennies à venir.
Selon Vladimir Ryabinine de la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco : « 70% des tsunamis sont provoqués par un séisme », comme celui survenu dans l’océan indien en 2004 qui avait causé la mort de plus de 200 000 personnes. « 100% des populations doivent être prêtes à réagir. »
La ville de Nice en 1979 avait notamment déjà connu un drame similaire. Une vague de 3,5 mètres de haut avec frappé la cité azuréenne, pour un bilan de onze morts. Aujourd’hui des villes côtières comme Cannes travaillent sur le programme des Nations Unies « Tsunami Ready » pour prévenir ce genre de catastrophe.
S’il n’y a pas matière à s’alarmer dans le département audois plus qu’ailleurs, les risques liés aux tremblements de terre sous-marins, pouvant engendrer des vagues destructrices, sont pris très au sérieux par les autorités nationales, européennes et mondiales.
De nombreuses villes méditerranéenes se préparent déjà à de telles eventualités, comme Alexandrie en Egypte ou de nombreuses cités côtières de la Grèce. L’Italie est également particulièrement concernée avec ses longues côtes, de même que l’Afrique du Nord, ainsi que les côtes espagnoles.
(Ph. DR)