Trois athlètes présents aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont défendu les couleurs tricolores et tenté de remporter une médaille à rapporter en terres audoises. En VTT, skateboard et volley, découvrez les parcours de Victor Koretzky, Héléna Cazaute, et Louise-Aïna Taboulet.
Victor Koretzky, une médaille dans l’Aude
Licencié au Vélo Sprint Narbonnais, le cycliste de 29 ans était venu à Paris pour jouer la médaille. Déjà trois fois champion du monde, 5ᵉ à Tokyo en 2021, l’expérience des sommets du VTT cross-country jouait en sa faveur. Et Victor s’est donné les moyens de remplir ses objectifs. En effet, pendant la quasi-totalité de la course, précisément durant 7 des 8 tours qui composent le parcours de l’épreuve, Victor Koretzky était devant, seul en tête. C’était sans compter sur le retour tonitruant du Britannique Tom Pidcock, champion olympique à Tokyo et véritable icône de son sport. En effet, au terme d’une course intense, Pidcock revient à hauteur de Koretzky et le dépasse, tout en l’accrochant légèrement au passage. Cet accrochage va faire perdre quelques secondes au Narbonnais, et dans ce genre de courses, cela se paye cash. Victor Koretzky obtiendra au final une très belle médaille d’argent, à neuf secondes seulement du Britannique.
Héléna Cazaute, des débuts olympiques honorables
Peut-être cela vous surprendra, c’est pourtant bel et bien vrai : c’est la première fois dans l’histoire que l’équipe de France féminine de volley se qualifie pour les Jeux olympiques. Pas forcément récompensées de cette réussite, la Gruissanaise Héléna Cazaute et ses coéquipières ont hérité, en phase de groupe, de la Chine, des États-Unis et de la Serbie. Ces trois équipes font partie des très grandes nations du volley mondial : les États-Unis étaient championnes olympiques en titre, la Chine a remporté les JO de Tokyo, et la Serbie a fait médaille d’argent à Rio en 2016, puis médaille de bronze en 2021. Ainsi, face à ces mastodontes, résultat : trois défaites en autant de matchs et une élimination frustrante dès les poules. Malgré cela, dans le jeu, la capitaine Héléna et ses Bleues du volley se sont battues sur le terrain et peuvent repartir en étant fières de la toute première participation de leur histoire.
Louise-Aïna Taboulet, déjà un exploit d’être à Paris
Surnommée « Nana » Taboulet, la Leucatoise est l’une des benjamines des Jeux olympiques, elle qui a eu 15 ans au mois de juillet. Pratiquante du skateboard park, une version de la discipline qui prend place dans une sorte de cuve aux parois arrondies pour obtenir l’élan nécessaire à la bonne réalisation de ses figures, elle visait le meilleur résultat possible, sans se faire d’illusions, consciente de sa jeunesse. Aussi talentueuse qu’ambitieuse, Nana a tout donné sur sa planche, et n’a pas hésité à se relever pour persévérer, après une première chute au bout de 2 figures lors du premier run, une chute après 5 figures lors du second run, elle finit par un run complet dont la note finale est de 42,33. Malheureusement, ce score n’était pas suffisant pour accéder à la finale dont elle rêvait. Mais Nana peut, et doit être fière d’elle-même. Car, bien qu’elle se soit qualifiée pour Paris, ce n’était pas gagné d’avance. Sans même parler de la précocité de son talent, Nana Taboulet s’était fracturé le poignet en janvier dernier, et a tout de même réussi à se qualifier pour ces Jeux olympiques. Elle y fait même trois runs, qui montrent clairement une progression au fur et à mesure des essais, et une amélioration progressive de la gestion de ses émotions dans ce magnifique site de La Concorde.
