Le Train Rouge est de plus en plus reconnu comme l’une des activités touristiques incontournables de la Région Occitanie, aussi bien dans l’Aude que dans le département des Pyrénées-Orientales. Cette année, c’est sur les rails de la décarbonation que s’avance le Train, avec l’utilisation d’un biocarburant durable.
Exploité par la SARL TPCF et porté par le Syndicat Mixte du Train Rouge dans son développement au service du tissu économique de l’ensemble des territoires qu’il traverse, de Rivesaltes à Axat, il est animé de passion pour le patrimoine, qu’il soit ferroviaire, culturel (historique, gastronomique, œnologique…) ou naturel (paysager, géologique…).
Il a depuis son origine l’ambition de s’inscrire dans une démarche de progrès, de qualité et de durabilité. C’est ainsi qu’il a pu obtenir les labels Vignobles & Découvertes, Qualité Sud de France, ou encore Tourisme & Handicaps.
« Conscients et fiers de son positionnement d’acteur du slow tourisme, nous sommes particulièrement attachés à ce que le Train Rouge puisse montrer la voie d’un tourisme toujours plus respectueux de son environnement et de ses publics » explique Jean-Pierre Fourlon, Président du Syndicat Mixte du Train Rouge. C’est dans cet esprit qu’il a équipé l’une de ses voitures de rangements pour les vélos et qu’il n’applique aucun supplément aux passagers qui embarquent leur monture.
Un biocarburant nommé : PUR-XTL
Cette année, il a donc tout naturellement décidé de montrer la voie de la décarbonation en passant à un biocarburant durable : le PUR-XTL. « Le premier défi pour faire passer tous les voyants du tourisme au vert, c’est la décarbonation des transports. Le Train rouge, formidable outil touristique expérientiel, est un exemple à suivre ! », se réjouit Vincent Garel, Président du CRTL et Président de la Commission mobilités et infrastructures de la Région Occitanie.
Distribué par la société ALTENS, il est fabriqué à partir d’huiles et graisses résiduelles, et permet de réduire jusqu’à 90% les émissions de CO² par rapport au diesel. Expérimenté dans le moteur du Train Rouge depuis la reprise des circulations, le 4 avril dernier, il est substituable au diesel sans nécessité d’adaptation et offre également deux avantages pour l’amélioration de l’expérience passagers : il contribue à réduire le bruit du moteur de 7 à 8 décibels mais aussi à limiter les fumées.
Les odeurs de l’ancien GNR ont quant à elles disparu et, côté consommation, pas de hausse en vue, le PUR-XTL pourrait même fa-voriser une légère baisse. L’utilisation de ce biocarburant offre une alternative plus écologique en s’appuyant sur des matières premières issues d’une économie circulaire.
(Dossier de presse, ph. Syndicat mixte du Train Rouge)