La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes donne le coup d’envoi le 25 novembre de 16 jours d’activisme qui se termineront le 10 décembre, jour de la commémoration de la Journée internationale des droits de l’homme.
Les conséquences néfastes de la violence à l’égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l’éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l’accès à l’enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.
A Carcassonne, un forum d’échanges était ouvert aux acteurs sociaux et au grand public à l’Hôtel du Département mardi 22 novembre. Au programme, des ateliers de sensibilisation, notamment autour du violentomètre, outil permettant d’évaluer le degré de violence subi. Depuis le début de la pandémie 45% des femmes ont déclaré qu’elles-mêmes ou d’autres femmes qu’elles connaissent ont subi une forme de violence à l’égard des femmes ou encore des filles.