Les derniers chiffres de la consommation, de la production industrielle et de l’investissement pour juillet qui tous déçoivent montrent que le ralentissement économique pour la Chine s’aggrave. Une situation qui pourrait avoir des conséquences globales.
Selon les économistes, la Chine a déjà échappé de peu à une contraction de son PIB au dernier trimestre. Plus préoccupant, dans un pays obsédé par la stabilité sociale, le taux de chômage des plus jeunes remonte à près de 20%, un niveau record.
Résultat, la Banque centrale chinoise a dû baisser dans l’urgence – et à la surprise générale – ses taux d’intérêt, pour soutenir l’activité, en rendant le crédit encore plus abordable. Une décélaration qui s’explique à travers deux phénomènes : l’impact de la politique « zéro Covid », et la crise immobilière.
Le confinement très dur de Shanghaï a été très malperçue par l’opinion publique. De plus la production des usines est fortement altérée par la moindre apparition de cas Covid. L’autre point noir, c’est donc la crise immobilière sans précédent qui fait trembler les banques, et le pouvoir. Symbole de cette crise, le promoteur Evergrande, toujours en souffrance, et endetté à hauteur de 300 milliards de dollars.
Mais là où le bas blaisse, c’est que la Chine est non seulement l’usine du monde, mais c’est aussi un client important pour nos entreprises du luxe ou de l’aéronautique, qui pourraient être affectées par une baisse de la demande chinoise (ph. wiki).