Dans une lettre adressée par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, à la présidence en exercice chinoise du Conseil de sécurité de l’ONU, le Mali « invite » le Conseil à oeuvrer pour que la France « cesse immédiatement ses actes d’agression » et réclame une réunion d’urgence.
Le ministre des Affaires étrangères malien avait accusé la France « d’actes d’agression » et avait réclamé une réunion d’urgence du Consiel de sécurité de l’ONU. Le Mali « se réserve le droit de faire usage de la légitime défense » si les agissements français persistent, conformément à la Charte des Nations unies, avait même menacé le ministre.
La France inflexible dans sa lutte contre le terrorisme
En réaction face à ces accusations, le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères François Delmas a déclaré lors d’un point presse : « nous condamnons la multiplication des manipulations de l’information qui ne doivent aucunement détourner l’attention de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays dont les populations sont les premières victimes ».
Une situation au Mali qui coïncide avec le récent départ des Français et la fin de l’opération Barkhane qu ivisait à empêcher le Mali de tomber aux mains des djihadistes du Sahel. En parallèle, le périlleux rapprochement enltre la junte militaire s’étant emparée du pouvoir au Mali et la Russie, laisse planer de sérieux doutes sur la stabilité de la situation.