Le groupe Mozart, d’origine anglo-saxonne, forme les Ukrainiens au combat sans directement participer au conflit. Leur nom est un pied de nez au groupe Wagner.
Société militaire privée (SMP) américaine, le Groupe Mozart est constitué d’une trentaine de volontaires, tous vétérans et habitués des zones de guerre. S’ils se disent non affiliés officiellement aux Etats-Unis d’Amérique, ils remplissent en revanche la fonction de formateurs de guerre pour les troupes ukrainiennes.
Les Russes ont Wagner, les Américains ont Mozart. Une lutte d’influence géopolitique que se livrent deux nations notamment par compagnies de mercenaires privées. Une symphonie belliqueuse qui permet aux deux pays de s’opposer, en limitant au maximum les risques de conflit ouvert.
Mozart l’assure, il n’a rien à voir avec Washington. Ses membres agissent en tant que compagnie privée apportant expérience et conseils. Ces mercenaires d’élite fournissent une précieuse expertise aux nombreux conscrits ukrainiens appelés à défendre leur pays. Une plus-value certaine pour les autorités ukrainiennes, face un envahisseur qui semble « marquer l’arrêt » dans son « opération militaire spéciale ».
Ainsi, le nombre de sociétés militaires privées ne fait que s’accroître depuis 2001 et les attentats du 11-Septembre. Une privatisation de la guerre qui a vu nombre de ces organisations intervenir sur différentes zones de conflit à travers le monde. Irak, Mali, Afghanistan (ph. DR)… De nombreux états font appel à ces dernières afin de mener la guerre à « moindre frais », tout en restant discrets aux yeux de l’opinion publique.