Le nombre de signatures de la pétition pour permettre aux Citadelles du Vertige d’intégrer le programme de préservation de l’Unesco continue de croître. Une mobilisation qui met en évidence l’attachement audois à son patrimoine, et l’intérêt qu’il lui porte. Cette semaine, de nouveaux ambassadeurs se mobilisent.
Un nombre de signatures multiplié par 4 en un an
Ils étaient près de 4000 il y a un an, ils sont près de 17 000 aujourd’hui à avoir ratifié la pétition, oeuvrant à l’entrée à l’Unesco des Citadelles du Vertige. Sept forteresses audoises, « les enfants de la Cité de Carcassonne », qui cherchent la reconnaissance de l’institution préservant le patrimoine mondial de l’humanité. Réunis au conseil départemental de l’Aude , André Viola son président, remerciait les nouveaux ambassadeurs audois de renom, ayant rejoint la cause.
Parmi eux, le chef doublement étoilé Lionel Giraud, Louis Privat des Grands Buffets, le directeur du journal L’Indépendant Alain Baute, la productrice de Safran Ève Thion, les anciens rugbymen Gilles Belzons et Gilles Bourguignon, le créateur du Défi Wind Philippe Bru, la cascadeuse Marine Pidoux, le créateur du Grand Raid des Cathares Michel Jorge ou encore la propriétaire de l’abbaye de Fontfroide Laure d’Andoque. Une liste non-exhaustive mais qui montre la volonté de mobilisation de tout un département, avec des renforts de « poids » pour entretenir l’effervescence autour du projet.
Huit forteresses chargées pour certaines de mille ans d’Histoire
Quéribus, Montségur, Puilaurens, Aguilar, Lastours, Termes, Peyrepertuse, sept châteaux, sept sentinelles de montagne qui, aux côtés de la Cité de Carcassonne ont pris le chemin du classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Témoignage d’événements historiques comme celui de la fameuse « Croisade contre les Albigeois », mais aussi des guerres entre la couronne de France et d’Aragon puis d’Espagne, dont le réseau de forteresses constituaient une frontière commune, les Citadelles du Vertige constituent un véritable héritage à préserver. Surplombant les vallées audoises du haut de leur python rocheux, chacune d’entre elles continuent de siéger, montant toujours la garde, ouvertes à qui voudrait les visiter.
Si l’aventure de mobilisation et d’ores-et-déjà bien entamée, elle devrait cependant se poursuivre encore quelques années. Un cabinet pluridisciplinaire, recruté par le Département accompagnant la démarche, va procéder cette année à l’élaboration la plus participative possible, du plan de gestion qui va permettre de gérer les sites et de les préserver. En parallèle, la mobilisation pour obtenir un maximum de soutien populaire devrait évidemment se poursuivre, dans l’espoir d’une finalité auprès de l’Unesco que tous les Audois espèrent positive.
Pour rejoindre le comité de soutien :
citadellesduvertige.aude.fr