Le préfet Thierry Bonnier a présidé jeudi dernier la réunion plénière de la commission de surendettement. Apportant un éclairage important sur la situation des ménages audois.
Elle a notamment permis à Pierre-Joël Espinasse, directeur départemental de la Banque de France dans l’Aude, de confirmer que la crise sanitaire n’avait pas considérablement modifié la situation dans le département.
Une baisse de 10,4% du nombre de dossiers
825 dossiers au total ont ainsi été déposés en 2021. Près de 60% des personnes concernées ont eu recours à la procédure de surendettement pour la première fois. Evitant de fait de nombreux redépôts. Avec 32% du poids financier total de l’endettement dans l’Aude, les dettes immobilières, en grande majorité reposant sur des prêts immobiliers, représentent le tiers de la dette.
Un pourcentage à quasi égalité avec les dettes liées à la consommation en majorité des prêts personnels qui représentent un second tiers. Les charges courantes représentent, elles, 12,5% de cette dette. On y retrouve par ordre décroissant les loyers, les impôts, l’électricité (et plus largement l’énergie) et la téléphonie.
Les quelque 20% restant regroupent les cautions (10,5%) ; les dettes d’huissier, d’avocat ou familiales (5,1%) ; les dettes sociales (2,5%) (Pôle Emploi, Sécurité sociale, Caf,…) et les divers pour le reste.