L’ancien international, qui a notamment disputé la Coupe du monde en 1958, est décédé récemment à l’âge de 85 ans et a été inhumé à Sigean à la mi-février.
Le dernier représentant de l’équipe championne de France en 1954, est décédé. Le LOSC salue l’une de ses «légendes», Yvon Douis, attaquant du club entre 1953 et 1959, emporté par la Covid-19 au début du mois de février. Pour les Lillois, ce Normand de naissance est toujours considéré comme comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club.
«Yvon Douis, c’est le joueur phare des grandes heures du LOSC. 1954, une équipe nordiste flamboyante écrase la concurrence et devient championne de France. L’année suivante, Lille s’impose en coupe de France, le dernier titre majeur avant un long déclin», indique le club qui se bat aujourd’hui avec le PSG et Lyon pour la quête du titre national en Ligue 1.
«Un des meilleurs Français de l’histoire du LOSC»
Au milieu des années 50, Yvon Douis, attaquant, était considéré comme une vedettes du football hexagonal. Toujours modeste, il se permettait de défier le roi Pelé en personne avec le maillot de l’équipe de France. Une tunique, fanquée du coq et portée vingt fois, notamment avec Raymond Kopa et Just Fontaine jusqu’à la troisième place de la Coupe du monde 1958 en Suède.
Patrick Robert, président de LOSC association, interrogé par le site du club, se souvient de lui comme «l’un des meilleurs joueurs français de l’histoire du LOSC, sur le plan technique mais aussi statistique ainsi que d’une personnalité marquante, d’un garçon charmant, qui était arrivé à Lille tout jeune, en provenance de Rouen et qui était devenu un grand du football français.» Yvon Douis jouera également sous les couleurs du Havre et de Monaco.
Sigean et la pétanque
Ce n’est pas par hasard que l’ancien international français a été inhumé à Sigean à la mi-févtier. Il était, en effet, marié à une Sigeanaise rencontrée lors de vacances à Port-la-Nouvelle alors qu’il était un des joueurs majeurs du LOSC. Sigean est devenue sa terre d’adoption. Il y passait régulièrement ses vacances et on le voyait partager le verre de l’amitié au troquet du coin ou fréquenter avec assiduité le boulodrome.
Ce qui lui vaut, aujourd’hui, un hommage du Pétanque Club SIgeanais qui n’a rien oublié. «Nous nous souviendrons de ces parties avec ses partenaires Louis Blanc ou Bernard Chatenet. Il ne parlait jamais de ses exploits footballistiques et nous avons apprécié sa discrétion et sa gentillesse. Il était aussi bon avec les pieds qu’avec les mains; la pétanque était sa deuxième passion.» Il repose aujoud’hui tout près de son second terrain de jeu. »