A Narbonne, au Parc des Sports et de l’Amitié. Arbitrage de M. Marbot, assisté de MM. Urruzmendi et Gaillardon. Score à la mi-temps : 16-17.
Pour Narbonne : Robertson 22 points (1 essai, 1 transformation, 5 pénalités).
Pour Carcassonne : Doumenc 5 points (1 essai), Jones 12 points (2 pénalités, 3 transformations), Martocq 5 points (1 essai), Azar 5 points (1 essai).
Narbonne : Martinez, Rochier, Boughanmi, Fortuin, Visser, Madaule (cap.), Sese, Axtens, Campbell, Robertson, Ducom, Nawaqatabu, Nueno, Sitauti, Taulagi ; Blanc, Moise, Plaza, Abescat, Chaput, Meret, Maraku, Cotet.
Entraîneurs : Seron, Logerot.
Carcassonne : Ursache, Carbou, Boyadjis, Manchia (cap.), Calas, Doumenc, Huguet, Agaba, Anon, Jones, Dulon, Puleta, Martocq, Jasmin, Tui ; Sauveterre, Futeu, Van der Merwe, Reynaud, Dolhagaray, Gianet, Castant, Azar.
Entraîneurs : Labit, Aue.
Le match
Une entame de match catastrophique pour les locaux. Sur l’engagement, l’USC récupère la touche sur les cinq mètres narbonnais, premier regroupement et premier essai de la rencontre. Doumenc, en force, tend le bras et aplatit. Jones transforme, le Racing est déjà mené 0-7, après deux minutes de jeu…
Cueilli à froid, le club de Narbonne tarde à se réveiller. Robertson réduit cependant la marque sur une pénalité (8e). Le premier quart d’heure est franchi, la tendance reste la même : Narbonne ne parvient pas à percer le rideau carcassonnais.
Ces derniers en revanche se montrent bien plus incisifs, et mettent leurs adversaires à la faute. Jones ajoute trois points sur pénalité (17e, 3-10). Dans la foulée, belle réaction narbonnaise : Fortuin parvient à franchir le premier rideau avant d’être repris sur la ligne. Robertson a bien suivi et se jette sous les poteaux, l’essai est validé, on joue la 20e minute. Transformé par lui-même 10-10.
Mais Narbonne tremble. Un essai carcassonnais est refusé suite au recours à la vidéo. Dans la continuité, le Racing est pris en contre, une passe mal assurée est reprise au pied, Martocq à la course est plus rapide, essai cette fois validé (30e). Une physionomie qui illustre la saison narbonnaise, les efforts sont immenses pour parvenir à marquer, en revanche les points sont trop facilement encaissés. Tant bien que mal, Robertson sur deux pénalités permet aux siens de revenir à un point à la pause (16-17).
Mi-temps
A la reprise, les débats sont équilibrés. Aucune des deux formations ne parvient à prendre l’ascendant. Sur deux touches directes, les Carcassonnais se mettent à la faute. Après de nombreux temps de jeu dans les 22 visiteurs, la pénalité est trouvée, validée par Robertson auteur de tous les points de son équipe (19-17). La réponse intervient trente secondes plus tard, Jones passe à son tour la pénalité des trente mètres.
A l’heure de jeu, les Narbonnais montrent déjà des signes de faiblesse physique. Sur une action d’école, multipliant les temps de jeu au ras, puis en alternance, les Carcassonnais finissent dans l’en-but grâce à Azar (19-27). Alors que le Racing semble à la limite de la rupture, Narbonne parvient tout de même à exploiter quelques contres. A dix minutes du terme, l’immanquable Robertson rajoute trois points dans la besace locale (22-27).
Mais dans cette fin de match, la maîtrise est carcassonnaise. Conservant le ballon, les visiteurs font défiler les minutes. Pourtant, Narbonne aura sa balle de match. Dernière possession, le Racing pousse, aidé par son public. Dernière pénalité à jouer aux cinq mètres, les Narbonnais donnent tout, mais en vain. Carcassonne arrache la balle, et valide ainsi sa victoire dans ce derby. Du côté narbonnais par contre, on pourra avoir encore une fois beaucoup de regrets…