Rencontre avec les représentants de l’association des vignerons indépendants de Sigean, garants d’un savoir-faire et de la préservation des traditions du milieu viticole.
Fiche technique :
Nom / prénom, âge (de gauche à droite) :
Durand Jean-François, du domaine Saint Michel des Étangs, 55 ans
Pala Emmanuel, du domaine du Vent Terral, 30 ans
Prunet Sébastien, du domaine de Marras, 36 ans
Caccia Noémie, du domaine Caccia, 26 ans
Carbou Benoît, du domaine Pechmao, 32 ans.
Entreprise, secteur d’activité :
Groupement de vignerons indépendants de Sigean, producteurs / vinificateurs.
Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?
Nous sommes tous installés depuis quelques années, 2015 pour le plus ancien, 2020 pour la plus jeune, en cave particulière. Nous avons créé l’association des vignerons indépendants de Sigean durant l’été 2021 afin de s’unir et de créer une force de vente plus importante, de favoriser la découverte de notre production, de nos vins et de créer une dynamique autour des vins produits à Sigean à travers des événements et des rencontres.
Être chef d’entreprise aujourd’hui qu’est-ce que ça représente ?
Aujourd’hui un chef d’entreprise doit être capable d’avoir plusieurs casquettes. Il faut être extrêmement polyvalent. En ce qui nous concerne, il faut savoir jongler entre différents postes, souvent dans une même journée : administratif, comptable, commercial, mécanique, etc… En plus de vigneron et du travail quotidien dans les vignes ou en cave.
La covid-19 a-t-elle eu un impact sur votre activité ?
Oui comme beaucoup de monde. Durant cette période compliquée, nous avons été directement impactés par une forte chute des ventes aux professionnels à cause de l’arrêt des salons et la fermeture des restaurants.
En plus de cela, il n’y a eu aucune demande de la part des grossistes et donc beaucoup de stocks invendus que ce soit en bouteille, en bag-in-box ou en vrac.
Un conseil à donner à un jeune entrepreneur ?
Nous commencerons d’abord par un constat : il est très difficile de partir de zéro. Ensuite, il faut se former le plus possible. Il faut par exemple être un bon commercial en plus d’être bon vigneron. Enfin, aimer le métier bien sûr.
Quels sont vos projets/perspectives à moyen/long terme ?
Après la création de l’association, nous avons maintenant pour projet l’ouverture d’un local de vente commun sur Sigean. Les dernières modalités administratives sont sur le point d’être réglées.
Évidemment, nous pensons et réfléchissons à l’organisation d’événements et d’animations tout au long de l’année autour du vin. Cela semble encore délicat de par la situation sanitaire mais nous sommes tous motivés et impliqués pour lancer et faire vivre cette dynamique locale.